La position de Freud qui organisait la vie psychique autour d’un manque, celui du phallus, a été critiquée et qualifiée de phallocratique par les femmes psychanalystes. Il faut effectivement constater que l’idée de deux catégories de femmes les « clitoridiennes » et les « vaginales » perdure, mais personne n’a prouvé que les deux orgasmes étaient équivalents !
Il semble donc que Freud était « juste » dans le contexte de son époque et qu’il ait lui-même, regrettant la carence de connaissances biologiques de son temps, énoncé que :
« Lorsqu’on en saurait plus, il faudrait changer la théorie ».
Il faut dire que l’évolution technologique et socioculturelle a orienté l’homme vers la consommation de plaisir en le détournant de la jouissance, ce qui fonderait la vraie contradiction : la sexologie serait une éthique d’obtention du plaisir et la psychanalyse une éthique de la jouissance et du désir.